Le Guichet logement
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Guichet logement du Centre Communal d'Action sociale
5 rue Amaury Duval
Montrouge- Tél. : 01.46.12.74.10
- E-mail : guichetlogement@ville-montrouge.fr
La Mairie propose désormais un nouveau service pour toutes les demandes relatives au logement social : le Guichet logement. Il vous permet de vous informer et de recevoir une aide personnalisée pour constituer un dossier. La Mairie n’intervient pas dans l’attribution des logements, mais le guichet fait le lien avec les bailleurs pour faciliter la vie des Montrougiens.
Comment faire une demande de logement social ?
Le dossier (1ère demande)
Vous souhaitez déposer une demande de logement social ? Rendez-vous désormais au Guichet logement du Centre communal d’action sociale (CCAS). Vous pouvez y bénéficier :
- d’informations et de l’évaluation de votre besoin lors de votre première visite ;
- d’un accueil personnalisé (avec ou sans rendez-vous) avec le Responsable accueil logement lors d’une seconde visite.
Les pièces à apporter :
- une pièce d’identité
- l'avis d’imposition en cours
- la carte de sécurité sociale
Bon à savoir
Si vous êtes à l’aise avec le numérique, vous pouvez faire votre demande directement sur www.demande-logement-social.gouv.fr ; www.al-in.fr et sur www.echangerhabiter.fr.
L'enregistrement de votre demande
Votre demande est enregistrée sous 1 mois (5 jours si vous faites la démarche en ligne). Vous recevez alors par mail ou par courrier votre attestation d’enregistrement de la part de l’État. Votre demande est visible par tous les bailleurs d’Île-de-France, car vous pouvez saisir jusqu’à 17 communes !
Important
Chaque demande est à renouveler toutes les années (sous peine de perdre votre ancienneté) et modifiable à tout moment.
L'instruction de votre demande
Un logement correspondant à votre demande se libère ? Le bailleur social présente votre dossier à la Commission d’attribution des logements et d’examen de l’occupation des logements (CALEOL).
La Mairie n’a aucun pouvoir de décision.
Bon à savoir
Les pièces de votre dossier doivent dater de moins de 3 mois. Le cas échéant, il faudra faire une mise à jour.
L'évaluation de votre demande
Chaque dossier est évalué et classé en fonction d’un ordre de priorité (il y a 3 candidatures par logement libre).
Bon à savoir
La Mairie participe aux commissions d’attribution de tous les bailleurs afin d’appuyer les demandes des Montrougiens.
L'attribution
Votre dossier est retenu ? Le bailleur social vous propose un logement.
Bon à savoir
Il faut attendre en moyenne 4 ans pour obtenir un logement dans les Hauts-de-Seine. Le degré d’urgence, la composition familiale et les ressources ont une influence sur ce délai. Certaines demandes sont prioritaires ; renseignez-vous auprès du Guichet logement !
Le logement social à Montrouge
Montrouge, la Mairie a toujours fait le pari de la densité heureuse notamment en plaçant la question du logement au cœur de sa politique, au même titre que celle de la renaturation de la ville. Un challenge essentiel à relever face à la forte demande de logements en Île-de-France et tout particulièrement de logements sociaux. Pour la Mairie, il s’agit de faciliter le parcours résidentiel de chaque montrougien dans la commune et de consolider la mixité sociale dans tous les quartiers. Explications.
39 logements pour jeunes actifs livrés en 2023 par RATP Habitat au-dessus de la station de métro Barbara,12 logements sociaux réalisés par Seqens en 2024 au 44 rue Gabriel Péri à l’occasion d’une opération totale de 36 logements favorisant la mixité sociale en plein coeur du centre-ville, une résidence de20 logements sociaux de Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP, ex-Montrouge Habitat) livrée en 2024 au 168 avenue Henri Ginoux… Dans les six quartiers de la ville, de nouvelles construction sont fleuri ces dernières années, avec chacune un quota de logements sociaux. « Tout ceci n’est pas le fruit du hasard, mais bien la conséquence d’une politique volontariste menée par la Mairie,main dans la main avec les bailleurs sociaux, pour que tout Montrougien puisse trouver à se loger dans notre ville. Il faut réhabiliter avec courage et détermination l’acte de construire. C’est le chemin à suivre pour augmenter l’offre de logements, et par la même occasion accroître l’accès au logement social et faciliter les parcours résidentiels », estime Étienne Lengereau, Maire de Montrouge. Pour atteindre ses objectifs, la Municipalité s’est dotée au fil des ans de toute une règlementation et d'outils.
Pour que Montrouge garde sa mixité
Auparavant dans le Plan Local d’Urbanisme(PLU) et aujourd’hui dans le nouveau Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi)*, des règles bien spécifiques sont désormais inscrites concernant la production de logements sociaux à Montrouge pour les dix prochaines années. Le PLUi inclut notamment la règle d’un minimum de 25 ou 30 % de logements sociaux,selon les quartiers, en fonction de l'existant,dans chaque nouvelle opération immobilière**. C’est aussi à l’aide de ce document que la Mairie peut mettre l’accent sur la transformation de bureaux vacants en logements ou encore sur la construction de grands logements familiaux et de logements adaptés aux étudiants,aux jeunes actifs et aux seniors. Une étude consacrée au logement en 2023 à Montrouge a permis d’identifier ces besoins. On y apprenait par exemple que 53 % des demandeurs de logement social à Montrouge étaient des ménages d’une personne, alors que le parc social ne comptait que 12 % de T1. « Il s’agit d’un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande de logements sociaux qui nous oblige à affiner notre stratégie en vue de proposer aux demandeurs davantage de petites surfaces. Nous rectifions le tir à chaque nouvelle opération immobilière.Pour aider les bailleurs sociaux, la Municipalité se porte garante de tous les emprunts bancaires qu’ils demandent pour construire des logements sociaux », analyse Thierry Virol, Maire-adjoint délégué à la politique de l’Habitat. Et si la Ville travaille à adapter l’offre de logement social à la demande, son objectif est aussi de promouvoir encore davantage la mixité sociale.
Pour ce faire, elle s’est dotée d’un outil, le contrat de mixité sociale. Signé le 16 décembre dernier, ce document scelle un partenariat entre la Ville, l’État, Vallée Sud–Grand Paris (VSGP), la Métropole du Grand Paris (MGP) et l’Établissement public foncier d’Île-de- France (Epfif) dans le but d’atteindre les objectifs de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (25 % de logements sociaux). La Ville s’inscrit également dans les objectifs du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) métropolitain, approuvé le 13 juillet 2023. Ce document prévoit la construction annuelle de 38 000 logements en moyenne en Île-de-France, dont 22 700 logements sociaux. « Nous sommes attachés à développer la mixité sociale ainsi que le parcours résidentiel des Montrougiens, en proposant à chacun une offre de logement qui corresponde à ses besoins. Et c’est en produisant de nouveaux logements de qualité qu'on y arrivera ! », souligne Étienne Lengereau.
* Approuvé en décembre 2024, ce document détermine les règles d’aménagement et de construction dans les 11 communes de Vallée Sud–Grand Paris (VSGP)
** Dans le PLUi, la ville est découpée en trois secteurs de mixité sociale : dans le secteur central de la ville, la règle fixée est de 30 % de logements sociaux à partir de 10 logements ; au nord-ouest et à l'est de la ville, 30 % de logements sociaux dès 12 logements ; dans les secteur sud-ouest de la ville, déjà bien pourvu en logement social, 25 % de logements sociaux dès 30 logements.
La preuve sur le terrain
Sur le terrain, plusieurs grands projets d'aménagement et de renouvellement urbains pilotés dans le cadre des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) du PLUi, offrent aussi des perspectives prometteuses pour accroître le nombre de logements en ville et favoriser la mixité sociale.
- Le projet des Halles de Montrouge, rendu possible à la suite du départ de l'entreprise Éditions législatives. Situé entre le 80 avenue de la Marne et le marché de la Marne, il comprendra notamment la création de 315 logements dont 30 % de logements sociaux, un grand parc de 3 700 m², une halle marchande, de nouveaux commerces et équipements publics.
- Dans le quartier autour de la future gare du Grand Paris Express Châtillon-Montrouge, un projet de réaménagement vise à repenser tout ce quartier pour y créer de nouveaux logements, de nouvelles aménités et de nouveaux espaces verts.
- Du côté de l'îlot Marne-Brossolette-Verdier où une partie de l'habitat est dégradé, la Ville a aussi entrepris une opération de renouvellement urbain. À terme, le nombre de logements augmentera sur ce secteur reconnu à enjeu dans le PLUi. Autant de preuves que la construction de logements est bien possible dans la cinquième ville la plus dense de France… et que chaque opportunité de favoriser la mixité sociale et le parcours résidentiel des Montrougiens est saisie par la Ville !
L'attribution des logements sociaux
À Montrouge comme ailleurs, l’attribution des logements sociaux est décidée lors des Commissions d’attribution des logements (Cal). À qui le logement social s’adresse-t-il ? Qui siègent au sein des Cal ? Quels sont les critères retenus pour attribuer un logement ? Qui prend la décision finale ?
À chacun son logement social
En 2024, en France, 2,7 millions de ménages étaient en attente d’un logement social alors que seulement 380 000 attributions de logements étaient enregistrées cette même année*. Il faut dire que 70 % des ménages en France métropolitaine sont éligibles au logement social**. Il existe en effet différents plafonds de ressources en dessous desquels il est possible de faire une demande. Dans vos démarches, vous avez sans doute déjà rencontré les acronymes suivants : Plai pour Prêt locatif aidé d’intégration, Plus pour Prêt locatif à usage social, PLS pour Prêt locatif social et enfin Pli pour Prêt locatif intermédiaire… Selon les barèmes nationaux***, une personne seule doit gagner moins de 14 329 € par an pour prétendre à un Plai, moins de 26 044 € pour un Plus, moins de33 857 € pour un PLS, et moins de 41 855 € pour un Pli. Vous le voyez, le logement social s’adresse à des profils variés.
*Selon les chiffres de l’Union sociale pour l’habitat.
** Selon l’étude de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) sur l’éligibilité des ménages français au logement social, publiée le 7 mars 2024.
*** Barèmes en vigueur au 1er janvier 2024 en Île-de-France. Les plafonds évoluent aussi en fonction de la composition du ménage.
Du monde au guichet
Avec l’ouverture en janvier 2022 d’un guichet logement au sein de son Centre communal d’action sociale (CCAS), situé 5 rue Amaury Duval, la Ville s’est dotée de moyens de collaborer efficacement avec les bailleurs sociaux de la commune et de faciliter la vie des Montrougiens en quête d’informations et d’accompagnement dans leurs demandes liées au logement.« Montrouge est une ville très attractive. Plus de 3 500 demandes de logement social sont enregistrées chaque année dans la commune,pour seulement 200 logements attribués. La crise du logement accentue encore la pression en raison de la raréfaction des accords de crédits par les banques, de l'impossibilité de louer son logement classé G au diagnostic de performance énergétique ou encore du faible taux de rotation des logements au sein du parc social géré par les bailleurs sociaux », constate Élisabeth Rossignol, conseillère municipale déléguée au Logement.
La Cal, moment capital
En 2024, la responsable du guichet logement au CCAS et Élisabeth Rossignol, représentant la Municipalité, ont participé à 151 commissions d’attribution des logements (Cal), aux côtés des 17 bailleurs présents sur la commune. Seul le bailleur social est décisionnaire dans l’attribution d’un logement. La Mairie, au même titre que tous les autres participants d'une Cal, a un pouvoir de vote.
Des critères prioritaires
En commission, pour chaque logement social disponible, trois dossiers sont présentés et examinés par le bailleur et la Mairie en fonction de critères objectifs et prioritaires : date d’ancienneté de la demande, situation familiale,adéquation entre les revenus et le montant du loyer, proximité avec le lieu de travail,inadéquation entre la surface et la composition familiale, handicap, violences intra-conjugales...À l’issue de chaque Cal, le pouvoir décisionnaire est entre les mains du bailleur.
"L'archi" au service de la mixité sociale
Entre 2023 et 2025, plusieurs projets architecturaux, encouragés par la Ville et intégrant entre 30 à 100 % de logements sociaux, ont vu le jour ou sont encore en cours de réalisation dans tous les quartiers de Montrouge. Petit tour d’horizon des principaux projets favorisant la mixité sociale et facilitant le parcours résidentiel de tous les Montrougiens…
Le "social" de l'avenue... à la zone pavillonnaire
L’avenue Henri Ginoux traverse la ville du nord au sud et croise en chemin plusieurs rues pavillonnaires, dont la rue Descartes qui mène au passage Raymond. Au numéro168 de l’avenue, un nouveau bâtiment de cinq étages se dresse. Il fait partie d’un programme 100 % logement social comprenant également un bâtiment de deux étages donnant sur le numéro 5 du passage Raymond. « La particularité de ce projet, c’est qu’on change de zone de PLUi au beau milieu de la parcelle.Situé au coeur d’une zone pavillonnaire, le passage Raymond ne peut accueillir de bâtiment excédant plus de deux étages. Il adonc fallu composer avec deux types de gabarit entre l’avenue et le passage », détaille Nicolas Masson Regnault, architecte de l’opération livrée en 2024 sous la maîtrise d’ouvrage de Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP, ex-Montrouge Habitat). Au total, 20 logements sociaux ont été construits, dont 15 dans l’immeuble donnant sur l’avenue (bâtiment A), et cinq dans celui du passage (bâtiment B). Des logements de petites surfaces (T1 etT2), répondant aux besoins du parc social montrougien, ont été créés dans le bâtiment A, alors que le bâtiment B compte plusieurs types de logements (du T1 au T3 duplex) dont deux logements familiaux (T3 en duplex). Un jardin collectif en coeur d’îlot profite à tous les habitants de cette résidence nommée L’oriel, du nom de cette avancée en surplomb (appelée aussi bow-window) qui anime la façade du bâtiment donnant sur l’avenue Henri Ginoux.
La mixité sociale au cœur du centre-ville...
Au 44 rue Gabriel Péri, à deux pas de la place Cresp et du coeur battant de Montrouge, ce nouveau bâtiment datant de 2024 ne passe pas inaperçu. Il faut dire que sa façade a de l’allure ! Elle est composée à la fois d’une avancée centrale à l’enduit lisse et blanc, de type « bow-window », en porte à faux sur la rue, et, de part et d’autre, d’une série de briquettes de parement aux tons chauds de type « terracotta ». « La façade donnant sur la rue reprend des éléments caractéristiques des bâtiments industriels qui ont marqué l’histoire et l’architecture de la ville », souligne l’architecte Christine De Buhan. Ce programme mixte, dessiné par l’agence De Buhan Architecture Environnementale sous la maîtrise d’ouvrage de Seqens, comprend 36 logements, dont24 logements locatifs intermédiaires et 12 logements sociaux (dont huit Plus et quatre Plai) de type T3. Dans la prolongation de la façade rue, les halls d’entrée sont revêtus eux aussi de briquettes. À chaque étage, les logements sociaux sont répartis par deux par palier. Ils sont tous traversants et offrent des pièces de séjour avec balcons orientés sud côté rue Gabriel Péri, ainsi que des chambres orientées nord côté cour d’école de l’Institution Jeanne d’Arc.
... et même jusqu'au palier
Comme un petit air de Brooklyn… D’ici la fin de l’année, on pourra se croire en plein coeur du célèbre quartier new-yorkais en découvrant la façade en briques du projet « The New Yorker », dessiné par le studio d’architecture Galliot Vannier sous la maîtrise d’ouvrage de Coffim, au 82 avenue Verdier, à l’angle avec la rue Paul Bertet en face d’une future place-parc, projet d’aménagement porté par Vallée Sud - Grand Paris (VSGP) en accord avec la Mairie.L’immeuble de six étages comptera 20 logements (du T1 au T5),dont six en locatif social sous la gestion du bailleur Vilogia. Et chose plutôt rare : le bâtiment ne comptant qu’une seule cage d’escalier, les logements sociaux seront répartis à chaque étage, favorisant la mixité sociale. « La brique de parement enterre cuite marron, le métal autour des ouvertures, la séquence des balcons, escaliers et « rooftops » (toits-terrasses en cascades) constitueront des marqueurs forts qui rappelleront le charme des immeubles de Brooklyn. En façade d’angle, le nez des balcons et loggias sera habillé d’un capotage en aluminium gris anthracite en hommage aux bâtiments industriels new-yorkais », souligne Paul Vannier, architecte en charge du projet. Au dernier étage, les rooftops privatifs offriront une vue imprenable sur Montrouge et ses environs…
Des jeunes actifs sur les bons rails...
Voilà un bien joli « nid » qui a vu le jour en février2023 au 43 avenue de Verdun, au-dessus de la station de métro Barbara de la ligne 4 ! Il héberge des jeunes actifs (18-30 ans) et les aide à se lancer dans la vie en leur proposant, pendant deux ans, des logements adaptés à leurs revenus. Géré par l’association pour le logement des jeunes travailleurs (ALJT),ce foyer a été conçu par l’architecte Camille Salomon sous la maîtrise d’ouvrage de RATP Habitat, filiale de logement social du groupe RATP. La résidence accueille 39 logements sociaux T1 et T2, dont 23 studios individuels,sept appartements pour couples, sept appartements pour familles monoparentales et deux logements pour personnes à mobilité réduite. Nominé à L’équerre d’argent 2023,dans la catégorie « première oeuvre », le projeta été salué dans le milieu de l’architecture, notamment pour sa prouesse technique de construire cinq étages de logements au-dessus d’un vide de cinq niveaux correspondant à la profondeur jusqu’au quai de la station de métro Barbara. Jardin en coeur d’îlot au premier étage, façade en aluminium ponctuée de reflets suivant la course du soleil, ouvertures généreuses et modulables en fonction de la quantité de lumière souhaitée, isolation phonique de haute qualité entre la résidence et la station de métro… Cette nouvelle résidence de logement social compte bien des atouts !
Une architecture qui a du chien !
Située juste au-dessus d’Animalis, nouveau magasin de vente d’aliments et d’accessoires pour animaux de compagnie, la résidence « Le 24 » a été livrée en décembre dernier au 24 avenue Verdier par l’agence montrougienne Gustin Architectes sous la maîtrise d’ouvrage de Sofaprom. À deux pas de la commerçante avenue de la République, cette nouvelle résidence compte 21 logements, dont sept logements sociaux gérés par SOHP, de type T1 et T2 pour répondre à la demande de petites surfaces au sein du parc social montrougien. De leur côté, les 14 logements en accession (du T1 au T5) contribuent à favoriser le parcours résidentiel des familles montrougiennes. « Toiture en zinc prépatiné vert lichen, parement en briques rouges fabriquées dans le nord de la France, balcons et terrasses protégés par d’élégants garde-corps en tôle découpée…les matériaux choisis sont nobles et correspondent à l’identité architecturale de Montrouge », détaille l’architecte Emmanuelle Gustin-Schlegel. Appartements traversants,beaux extérieurs donnant notamment sur le square du75 avenue de la République… le « 24 » est une nouvelle belle adresse de la mixité sociale à Montrouge !
De la petite surface... au logement familial
En flânant dans la discrète rue des frères Henry, on remarque vite au numéro 9 de la rue une construction récente, livrée en 2023 par l’agence montrougienne Gustin Architectes sous la maîtrise d’ouvrage de Franco Suisse. En sous-bassement, au rez-de-chaussée,on est charmé par l’élégant parement en pierre. Les plaquettes de brique de teinte gris beige rythment la façade et s’intègrent parfaitement à l’architecture montrougienne. Un enduit « ton pierre » vient encadrer les fenêtres en façade.Et le dernier niveau de cet immeuble R+4 (rez-de-chaussée + quatre étages) est revêtu d’un bardage en zinc prépatiné qui apporte beaucoup de caractère à l’ensemble architectural. À l’intérieur, on y trouve20 logements sociaux, du T1 au T4, tous gérés par le bailleur SOHP. Nommée « Villa Solena », la résidence compte un jardin paysagé accessible à tous les locataires.
Comme un air de Buffalo rue Couprie...
La rue Couprie, on l’emprunte parfois pourre joindre l’avenue de la République depuis le quartier Jean Jaurès. Son calme habituel a été quelque peu altéré ces derniers mois en raison de la construction, toujours en cours, d’un immeuble de quatre étages au 4 rue Couprie, sous la maîtrise d’ouvrage de SOHP. Au total,10 nouveaux logements sociaux doivent être livrés au quatrième trimestre 2025, à l’issue d’un projet 100 % logement social dessiné par Belval & Parquet architectes. Du T1 au T5 en duplex, tous les logements de la résidence seront traversants pour garantir une ventilation naturelle et un ensoleillement maximal des pièces de vie. Le jardin collectif en coeur d’îlot et en pleine terre sera l’un des grands atouts de la résidence, au même titre que les loggias privatives qui joueront le rôle de véritables jardins d’hiver et qui animeront la façade donnant sur la rue. « En pierre massive, cette façade sera agrémentée, de part et d’autre de chaque ouverture, d’un remplissage en briques de teinte claire, ton sur ton avec la pierre. Ce remplissage rappellera la façade en briques donnant sur le jardin et fera écho au travail de Fernand Pouillon, célèbre architecte de la résidence Buffalo à Montrouge », explique Pierre Parquet, l’architecte du projet. Côté structure,le système poteau-poutre béton et plancher bois devrait parler aux initiés…