Montrouge plus commerçantes, plus attractive
Quelques chiffres
- 63% des Français souhaitent trouver des commerces alimentaires dans leur centre-ville (source : 7e baromètre des Centres-Villes)
- 2.1 millions d'emplois pourvus par le commerce de détail en France
- 81% des Montrougiens sont satisfaits des commerces de leur ville
- 69% des déplacements à Montrouge se font à pied ou en vélo
- 64% des français sont attachés à leur centre-ville
- 760 commerçants à Montrouge
- 96 commerçants adhérent à l'association Montrouge Commerces
- 97% des locaux occupés
- 89% de commerces alimentaires
- 178 cafés et restaurants
- 40.000€ d'aide versés par la Mairie en 2021 pour la rénovation des commerces
- 103.000€ de subventions versées par la Mairie accordées à l'association Montrouge Commerces
Une politique d'attractivité
Idéalement située aux portes de Paris, particulièrement bien desservie par les transports en commun, concentrée sur 2 km2, disposant d’équipements publics rénovés, de sièges sociaux de nombreuses entreprises, la ville de Montrouge offre de nombreux atouts pour le développement des commerces de proximité. C’est LA ville du quart d’heure !
Montrouge a relevé et réussi le défi de la reconquête commerciale en engageant une politique d’attractivité depuis plus de vingt ans.
Cette dernière s'est traduite par :
- La présence d’un manager du commerce
- La mise en place d’un périmètre de sauvegarde de l’artisanat et du commerce
- L’achat et la mise en location d’espaces commerciaux dans les immeubles neufs en rez-de-chaussée
- La préemption de baux, de fonds ou de murs de commerces
- Le soutien aux artisans…
Montrouge est plus que jamais dans un contexte favorable et porteur d’avenir pour le commerce de proximité. Depuis plus de dix ans, la Municipalité a impulsé une véritable politique d’aménagement de ses espaces publics visant à les rendre plus verts, plus apaisés et plus commerçants. Preuve en est le nouvel aménagement de l’avenue de la République, entre le Beffroi et la Porte de Paris, ainsi que les aménagements avenue Henri Ginoux. Une métamorphose qui a permis aux commerçants d’installer de nouvelles terrasses et d’avoir une meilleure visibilité de leur enseigne. De quoi encourager la vie économique de ce quartier.
1. Le périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat
La Ville de Montrouge s’est dotée de nombreux outils juridiques dans le but de préserver et de développer son tissu commercial.
Dès 2008, elle a mis en place un périmètre de sauvegarde de l’artisanat et du commerce autour de son centre-ville. L’existence de ce périmètre permet à la Mairie de pouvoir préempter les locaux en vente. Elle s’en rend ainsi propriétaire afin de maîtriser le développement commercial du territoire et de placer le bon commerce au bon endroit. Ce périmètre a été élargi et renforcé lors du Conseil municipal du 20 juin 2023.
En bleu : les axes commerçants ou les fonds de commerces, fonds artisanaux et baux commerçants peuvent être préemptés.
2. Une politique des rez-de-chaussée des immeubles neufs
Pour compléter son dispositif d’attractivité, la Ville de Montrouge achète des rez-de-chaussée d’immeubles neufs publics et privés par le biais de la Semarmont (Société d’économie mixte d’animation et de redynamisation de Montrouge), présidée par Patrice Carré, Maire-adjoint au Commerce, à l’Artisanat et aux Accueils de Tourisme. Entre 2004 et 2020, la Semarmont a acquis 10 locaux en pieds d’immeubles. En 2020, elle a racheté 60 locaux commerciaux au bailleur Seine Ouest Habitat et Patrimoine (ex. Montrouge Habitat), avec pour objectif d’y louer et d’y implanter des commerces de bouche et d’équipement de la personne et de la maison.
3. Un charte pour une esthétique urbaine
La vie d’une ville, c’est une question d’animation, mais aussi de vie de quartier. On vient y faire ses courses si c’est agréable et beau. Il ne suffit pas de développer son tissu commercial, il faut aussi que celui-ci ait une cohérence qualitative et esthétique. Pour cela, la Municipalité a mis en place une charte pour une esthétique urbaine à l’attention des commerçants et des artisans de Montrouge avec l’association Montrouge Commerces et le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement des Hauts-de-Seine (CAUE 92). Elle aide également financièrement à embellir leur commerce via un fond municipal dédié.
Charte pour une esthétique urbaine - Commerçants et artisans de Montrouge
4. La labellisation des artisans commerçants
À Montrouge, on compte près de 850 artisans dans tous les domaines (coiffeurs, chocolatiers, bouchers-charcutiers, fleuristes, mais aussi céramistes, bijoutiers, etc.). Ils concourent à la richesse et au dynamisme de l’offre commerciale de la ville, tout comme à la qualité de son cadre de vie et à son attractivité. En 2023, Étienne Lengereau, Maire de Montrouge, a signé la toute première charte de l’artisanat de la Ville avec la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) des Hauts-de-Seine. Ce nouveau dispositif de développement et de promotion permet aux artisans volontaires d’obtenir une attestation de Charte Qualité Confiance fondée sur des critères d’accueil, de relation de confiance, de conseils, de respect des commandes et des délais… En 2023, 18 artisans montrougiens se sont vus récompenser.
Un service dédié
Le manager du commerce
Montrouge est l’une des premières villes en France à avoir recruté un manager du commerce en 2002. Cette décision a permis d’optimiser la diversification de l’offre commerciale à l’aide du périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat. Entre l’acquisition des cellules commerciales stratégiques et le contrôle des mutations commerciales, Montrouge a créé plus de 50 nouveaux commerces attractifs depuis cette date.
Sur l’impulsion de la Municipalité, le manager du commerce a en effet un rôle clé dans le développement du tissu commercial de la ville. Il est l’interlocuteur privilégié des commerçants et de leur association : Montrouge Commerces. Il a pour mission principale d’accueillir et d’accompagner les porteurs de projets commerciaux, et aussi de dénicher de nouveaux commerçants, ceux dont les Montrougiens ont besoin. Pour cela, il est en lien constant avec les habitants.
Il a plus précisément pour rôle de :
- Trouver ou démarcher et accompagner des porteurs de projets en création d’entreprise (en lien avec Vallée Sud - Grand Paris) et reprise de commerces
- Accompagner dans la recherche d’un local commercial et faire le lien avec les propriétaires ou les agences immobilières
- Mettre en relation les commerçants et les porteurs de projets avec les différentes structures d’aide à l’implantation
- Fournir toutes les informations relatives aux aides mises en place par la Mairie et instruire les dossiers d’aide à l’implantation commerciale
- Recenser les locaux commerciaux disponibles
- Prospecter les enseignes nationales et franchises pour une installation sur le territoire.
Centre administratif - Service commerce
Votre contact privilégié : Emmanuel Le Bassard
e.lebassard@ville-montrouge.fr
4, square Edmond Champeaud
Tél : 01 46 12 76 03 / 01 46 12 73 14
Un comité du commerce
Au fil des années, la Ville de Montrouge a tissé, des liens étroits avec un certain nombre de partenaires sur le territoire pour soutenir le développement commercial dans la commune. Un comité du commerce est ainsi organisé chaque trimestre animé par le président de l’association des commerçants, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts-de-Seine et la Ville de Montrouge, sur l’impulsion du maire-adjoint au Commerce, à l’Artisanat et aux accueils de Tourisme. Ce comité permet d’organiser avec l’ensemble des acteurs locaux du secteur des événements pour l’animation et la dynamisation du commerce de proximité. Il est aussi l’occasion pour les commerçants de faire le point sur l’actualité, les opérations d’animation commerciale à venir et le bilan des cellules commerciales vacantes.
L'association Montrouge Commerces
Regroupant à ce jour 100 commerces, Montrouge Commerces est l’association de commerçants de Montrouge, partenaire privilégié, ayant pour objectif de réunir ceux qui souhaitent participer à la dynamique de la ville, d’animer les différents quartiers par le biais d’événements et d’entretenir un lien entre les acteurs de la ville. Son bureau est composé de commerçants bénévoles engagés, qui représentent plusieurs corps de métiers dans les quartiers, et qui travaillent ensemble pour soutenir les intérêts des commerçants locaux.
Le contexte en France aujourd'hui et demain
Le commerce, un pilier de la ville en Ville !
En France, au-delà des services qu’il rend, le commerce de proximité est aussi un vecteur essentiel de lien social. Il structure et anime le coeur d’une ville.
La période de la crise sanitaire a profondément bouleversé les modes de consommation des Français entre essor fulgurant de l’achat en ligne et souci grandissant de consommer plus local, durable et de qualité mais aussi bon marché.
Pour l’État comme les collectivités territoriales, l’enjeu est d’agir pour préserver et développer le tissu commercial des centres villes tout en faisant de l’innovation numérique un atout pour se développer.
La crise sanitaire l’a montré : heureusement que les petits commerces de proximité étaient là ! Pendant les confinements successifs en particulier : c’est bien l’identité, l’importance et le sens profond d’un tissu commercial bien ancré localement qui s’est naturellement fait sentir alors même qu’il était en péril ! D’après une enquête menée par l’institut de sondage Salesforce en 2020, la côte d’amour des petits commerces a d’ailleurs fortement augmenté depuis 2020 : ce sont 62% des français qui prévoient de soutenir davantage les petits commerces de proximité qu’avant la pandémie. Et ils sont 72 % chez les « millennials ! ». Mais ce sont aussi de toutes nouvelles tendances dans la consommation, plus concurrentielles et contradictoires, qui se sont accélérées et mises en lumière : 42 millions de Français ont passé commande en ligne en 2020. La crise a permis l’essor important du « drive », du click&collect mais aussi des pure players (commerces développés en ligne uniquement comme sur shopify par exemple) et du quick commerce. Ce dernier-né des modes de consommation consiste à faire ses courses via une application mobile et être livré chez soi (ou sur le lieu où l’on se trouve) en dix ou quinze minutes maximum.
Avis de « shoppers »
Dans le même temps, ce sont 7 français sur dix qui préfèrent acheter en magasin, motivés par le conseil (contact humain, écoute, disponibilité, expertise…) ; la possibilité de voir ou essayer les produits. « D’autre part, la grande consommation symbolisée par les hypermarchés où tout le monde peut tout trouver sous un même toit, semble aujourd’hui remise en cause par des tendances consommatrices plus polarisées : l’attrait plus généralisé d’une part pour le très haut de gamme mais aussi à l’inverse la recherche des prix bas et symbolisé par le hard-discount, la recherche des promotions et la seconde main… enfin une troisième et non moindre tendance se fait aussi sentir à consommer des mêmes produits mais dans une version plus responsable, plus éthique, plus locale ou encore plus respectueuse de l’environnement et de sa santé », expliquent le journaliste Jérôme Fourquet et le politologue, Jean-Laurent Cassely dans leur ouvrage La France sous nos yeux (Seuil, 2021).
Un pilier de la vie en société
Alors le commerce de proximité c’est quoi déjà ? Eh bien, il s’agit des commerces du quartier, du centre-ville, pratiquant la vente de détail, alimentaires ou non alimentaires. Ce sont des commerces dans lesquels le consommateur se rend fréquemment, voire quotidiennement, le plus souvent à pied, et qui sont à leur portée et leur font gagner du temps. Souvent situés à moins d’un kilomètre de chez soi, les commerces de proximité, boulangers, bouchers, charcutiers, libraires, garantissent à tout un chacun la possibilité de subvenir correctement à ses besoins les plus primaires… Mais pas seulement. « Le commerce s’inscrit au coeur de nos vies, de nos besoins et de nos aspirations. C’est bien plus qu’une activité économique. C’est un pilier de notre vie en société. Le commerce structure notre territoire. Il est un lieu d’habitudes, d’animation et de rencontres. Il anime nos villes et fait vivre nos villages », mentionne le rapport des Assises du commerce organisées par le ministère des Finances le 1er décembre dernier.
Cœurs de ville en péril ?
Et pourtant, son aura et sa côte redorée… Le petit commerce, en particulier en zone rurale, a toujours eu du fil à retordre, et cela dure depuis les années 70 ! Certes le nombre moyen en France de petits commerces n’a pas bougé ces quinze dernières années – on l’estime aux alentours de 600 000 en 2020, comme en 2008 (source : confédération des commerçants de France, 2020). Mais en cette matière, les villages, les petites et moyennes agglomérations françaises sont beaucoup moins bien loties. En 2015, on estimait que 1 coeur de ville moyenne (50 à 100 000 habitants) sur deux connaissait un taux de commerce vide supérieur à 10 %. Dans certaines villes, comme Béziers, ce taux s’élève à presque 25 %. Un phénomène que l’on retrouve de façon identique en Belgique, au Portugal et en Espagne tandis qu’en Suisse, ce taux de vacance commerciale ne dépasse pas les 1% (4 % en Autriche, 6 en Allemagne).
...Au temps de la grande distribution
La vacance commerciale ne toucherait que 27 % des grandes villes françaises parmi lesquelles Paris (11 %). La première cause en est le développement non maîtrisé de la grande distribution en périphérie des villes. Un phénomène constaté dès les années 70, encore très prégnant aujourd’hui : en 2016, le volume des surfaces commerciales autorisées aurait encore augmenté de 22% (dont 90% ont été installées en périphérie) selon l’INSEE. Et à cela s’ajoute l’essor fulgurant du commerce en ligne. Face à cela, les villes s’organisent et cherchent des solutions pour sauver les centres-villes et leurs commerces. Certaines, comme la Ville de Montrouge, y travai l lent depuis plusieurs années. L’ancien Maire de Montrouge, Jean- Loup Metton, est d’ailleurs aujourd’hui en charge de l’Observatoire du Commerce et de l’Artisanat au sein de l’association Centre Ville en Mouvement, qu’il a contribué à créer il y a 15 ans. Résultats : encore aujourd’hui seulement 4 % des commerces sont vacants à Montrouge.
Le saviez-vous ?
En France, les terrasses et les espaces verts ont la côte ! En effet, ce sont 91 % des français interrogés pour la réalisation du 7ème baromètre des Centres-Villes de l’association des Centres-villes en mouvement, qui estiment que les terrasses apportent plus de convivialité en ville et qu’elles contribuent à son animation et sa vie économique. 63 % des Français estiment aussi que les espaces verts concourent à la fréquentation d’un centre-ville.
Renaître de son centre
643 mairies de toutes tailles et de toutes sensibilités politiques y adhèrent avec pour objectif de valoriser les actions menées en faveur du renouveau des coeurs de ville en Europe et d’inscrire aussi les centres-villes dans une démarche de développement durable. L’association a entre autres créé quatre observatoires nationaux et un baromètre des coeurs de ville, mis à jour chaque année permettant de comprendre les tendances en terme de consommation et les innovations pour la dynamisation des centres-villes. En 2018, l’association s’est adressée au Gouvernement et a déclaré « le Centre-Ville Grande Cause Nationale ». Exposant et chiffrant l’aggravation de la vacance commerciale au coeur des villes française et leur désertification, la démarche vise à une réflexion nationale sur l’avenir des centres-villes. Une de ses propositions phares est la mise en place d’un moratoire d’une année sur l’extension de zones commerciales périphériques...
Les Villes au cœur de l'action
Car l’État a son rôle à jouer… Il a d’ailleurs développé différents dispositifs et débloqué des fonds pour soutenir les villes les plus touchées par la désertification commerciale. Mais les collectivités territoriales notamment les Mairies sont les premières à assurer et chercher des solutions. Elles mettent en place des outils et des actions pour soutenir et préserver leur tissu commercial de proximité, en partenariat avec les Chambres de Commerce et d’Industrie mais aussi les communautés d’agglomération, les associations locales de commerçants. D’ailleurs, ce sont 73 % des français qui considèrent que le Maire et le conseil municipal sont les acteurs légitimes principaux pour la vitalité des centres-villes…
Qui dit bons outils...
La Ville de Montrouge a d’ailleurs été pionnière en la matière : elle a embauché, dès 2000, un manager de commerce, une personne qui agit entre autres pour préserver et dynamiser le commerce de proximité en ville sous l’impulsion de la Municipalité. Des outils mis à disposition des villes existent pour mieux maîtriser le développement économique de leur territoire, comme la mise en place de périmètres de sauvegarde de l’artisanat et du commerce afin de maintenir l’attractivité de leur territoire, et préserver la diversité de leurs commerces. Ce que Montrouge a fait dès 2008. Ce périmètre octroie aussi un droit de préemption (c’est à dire une possibilité d’acheter en priorité) des baux commerciaux aux communes. L’animation commerciale passe aussi par une réflexion plus large concernant l’organisation du stationnement dans une ville, la qualité de son cadre de vie, la mise en valeur de son histoire et de son patrimoine, le développement de modèles d’économie sociale et solidaire, la favorisation de circuits-courts, les offres de qualité…
Proximité digitale ?
Autant d’outils permettant d’attirer les commerces de qualité et les consommateurs d’aujourd’hui auxquels s’ajoutent de nombreuses initiatives locales. À Laval, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Cherbourg, Issoire ou encore Argenteuil, les Municipalités ont mis en place le chèque de ville, parfois financé par les fonds de soutien Covid : un chèque acheté 40 €, permettra aux habitants de consommer pour 60 € voire plus dans les commerces de sa commune. La ville d’Arras a réussi à faire chuter le taux de vacance de ses commerces de 17 % à 7 % en embellissant sa ville, en rénovant le parcours client, en facilitant l’accès au Centre-Ville par des navettes électriques gratuites et en accompagnant chaque porteur de projet… Plusieurs communes accompagnent aussi les commerces de proximité dans leur diversification digitale : à Aix-en-Provence, Melun ou encore au Pays de Brocéliande ; des plateformes en ligne ont été développées permettant de commander de façon mutualisée et se faire livrer des produits vendus dans les commerces locaux. La ville de Saint-Nazaire a mis en place un service de conseil aux commerçants de proximité pour favoriser leur développement digital. À chaque territoire, ses problèmes et ses solutions. À Montrouge, la dynamique d’attractivité commerciale a été enclenchée très tôt…
Le saviez-vous ?
Le 30 juin dernier, une convention de partenariat a été approuvée en Conseil municipal avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat afin de mettre en place une charte « Qualité Confiance » à Montrouge. Celle-ci permettra aux artisans, qui acceptent d’être accompagnés par des experts de la chambre des métiers, de progresser dans leur activité et d’être peut-être labellisés « Qualité confiance ». Challenge !