Les commerces à Montrouge

Montrouge plus commerçantes, plus attractive

Quelques chiffres

  • 63% des Français souhaitent trouver des commerces alimentaires dans leur centre-ville (source : 7e baromètre des Centres-Villes)
  • 2.1 millions d'emplois pourvus par le commerce de détail en France
  • 81% des Montrougiens sont satisfaits des commerces de leur ville
  • 69% des déplacements à Montrouge se font à pied ou en vélo
  • 64% des français sont attachés à leur centre-ville
  • 760 commerçants à Montrouge
  • 96 commerçants adhérent à l'association Montrouge Commerces
  • 96% des locaux occupés
  • 40.000€ d'aide versés par la Mairie en 2021 pour la rénovation des commerces
  • 103.000€ de subventions versées par la Mairie accordées à l'association Montrouge Commerces

Le périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat

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Le contexte aujourd'hui et demain

Le commerce, un pilier de la ville en Ville !

En France, au-delà des services qu’il rend, le commerce de proximité est aussi un vecteur essentiel de lien social. Il structure et anime le coeur d’une ville.
La période de la crise sanitaire a profondément bouleversé les modes de consommation des Français entre essor fulgurant de l’achat en ligne et souci grandissant de consommer plus local, durable et de qualité mais aussi bon marché.
Pour l’État comme les collectivités territoriales, l’enjeu est d’agir pour préserver et développer le tissu commercial des centres villes tout en faisant de l’innovation numérique un atout pour se développer.

La crise sanitaire l’a montré : heureusement que les petits commerces de proximité étaient là ! Pendant les confinements successifs en particulier : c’est bien l’identité, l’importance et le sens profond d’un tissu commercial bien ancré localement qui s’est naturellement fait sentir alors même qu’il était en péril ! D’après une enquête menée par l’institut de sondage Salesforce en 2020, la côte d’amour des petits commerces a d’ailleurs fortement augmenté depuis 2020 : ce sont 62% des français qui prévoient de soutenir davantage les petits commerces de proximité qu’avant la pandémie. Et ils sont 72 % chez les « millennials ! ». Mais ce sont aussi de toutes nouvelles tendances dans la consommation, plus concurrentielles et contradictoires, qui se sont accélérées et mises en lumière : 42 millions de Français ont passé commande en ligne en 2020. La crise a permis l’essor important du « drive », du click&collect mais aussi des pure players (commerces développés en ligne uniquement comme sur shopify par exemple) et du quick commerce. Ce dernier-né des modes de consommation consiste à faire ses courses via une application mobile et être livré chez soi (ou sur le lieu où l’on se trouve) en dix ou quinze minutes maximum.

Avis de « shoppers »

Dans le même temps, ce sont 7 français sur dix qui préfèrent acheter en magasin, motivés par le conseil (contact humain, écoute, disponibilité, expertise…) ; la possibilité de voir ou essayer les produits. « D’autre part, la grande consommation symbolisée par les hypermarchés où tout le monde peut tout trouver sous un même toit, semble aujourd’hui remise en cause par des tendances consommatrices plus polarisées : l’attrait plus généralisé d’une part pour le très haut de gamme mais aussi à l’inverse la recherche des prix bas et symbolisé par le hard-discount, la recherche des promotions et la seconde main… enfin une troisième et non moindre tendance se fait aussi sentir à consommer des mêmes produits mais dans une version plus responsable, plus éthique, plus locale ou encore plus respectueuse de l’environnement et de sa santé », expliquent le journaliste Jérôme Fourquet et le politologue, Jean-Laurent Cassely dans leur ouvrage La France sous nos yeux (Seuil, 2021).

Un pilier de la vie en société

Alors le commerce de proximité c’est quoi déjà ? Eh bien, il s’agit des commerces du quartier, du centre-ville, pratiquant la vente de détail, alimentaires ou non alimentaires. Ce sont des commerces dans lesquels le consommateur se rend fréquemment, voire quotidiennement, le plus souvent à pied, et qui sont à leur portée et leur font gagner du temps. Souvent situés à moins d’un kilomètre de chez soi, les commerces de proximité, boulangers, bouchers, charcutiers, libraires, garantissent à tout un chacun la possibilité de subvenir correctement à ses besoins les plus primaires… Mais pas seulement. « Le commerce s’inscrit au coeur de nos vies, de nos besoins et de nos aspirations. C’est bien plus qu’une activité économique. C’est un pilier de notre vie en société. Le commerce structure notre territoire. Il est un lieu d’habitudes, d’animation et de rencontres. Il anime nos villes et fait vivre nos villages », mentionne le rapport des Assises du commerce organisées par le ministère des Finances le 1er décembre dernier.

Cœurs de ville en péril ?

Et pourtant, son aura et sa côte redorée… Le petit commerce, en particulier en zone rurale, a toujours eu du fil à retordre, et cela dure depuis les années 70 ! Certes le nombre moyen en France de petits commerces n’a pas bougé ces quinze dernières années – on l’estime aux alentours de 600 000 en 2020, comme en 2008 (source : confédération des commerçants de France, 2020). Mais en cette matière, les villages, les petites et moyennes agglomérations françaises sont beaucoup moins bien loties. En 2015, on estimait que 1 coeur de ville moyenne (50 à 100 000 habitants) sur deux connaissait un taux de commerce vide supérieur à 10 %. Dans certaines villes, comme Béziers, ce taux s’élève à presque 25 %. Un phénomène que l’on retrouve de façon identique en Belgique, au Portugal et en Espagne tandis qu’en Suisse, ce taux de vacance commerciale ne dépasse pas les 1% (4 % en Autriche, 6 en Allemagne).

...Au temps de la grande distribution

La vacance commerciale ne toucherait que 27 % des grandes villes françaises parmi lesquelles Paris (11 %). La première cause en est le développement non maîtrisé de la grande distribution en périphérie des villes. Un phénomène constaté dès les années 70, encore très prégnant aujourd’hui : en 2016, le volume des surfaces commerciales autorisées aurait encore augmenté de 22% (dont 90% ont été installées en périphérie) selon l’INSEE. Et à cela s’ajoute l’essor fulgurant du commerce en ligne. Face à cela, les villes s’organisent et cherchent des solutions pour sauver les centres-villes et leurs commerces. Certaines, comme la Ville de Montrouge, y travai l lent depuis plusieurs années. L’ancien Maire de Montrouge, Jean- Loup Metton, est d’ailleurs aujourd’hui en charge de l’Observatoire du Commerce et de l’Artisanat au sein de l’association Centre Ville en Mouvement, qu’il a contribué à créer il y a 15 ans. Résultats : encore aujourd’hui seulement 4 % des commerces sont vacants à Montrouge.

Le saviez-vous ?

En France, les terrasses et les espaces verts ont la côte ! En effet, ce sont 91 % des français interrogés pour la réalisation du 7ème baromètre des Centres-Villes de l’association des Centres-villes en mouvement, qui estiment que les terrasses apportent plus de convivialité en ville et qu’elles contribuent à son animation et sa vie économique. 63 % des Français estiment aussi que les espaces verts concourent à la fréquentation d’un centre-ville.

Renaître de son centre

643 mairies de toutes tailles et de toutes sensibilités politiques y adhèrent avec pour objectif de valoriser les actions menées en faveur du renouveau des coeurs de ville en Europe et d’inscrire aussi les centres-villes dans une démarche de développement durable. L’association a entre autres créé quatre observatoires nationaux et un baromètre des coeurs de ville, mis à jour chaque année permettant de comprendre les tendances en terme de consommation et les innovations pour la dynamisation des centres-villes. En 2018, l’association s’est adressée au Gouvernement et a déclaré « le Centre-Ville Grande Cause Nationale ». Exposant et chiffrant l’aggravation de la vacance commerciale au coeur des villes française et leur désertification, la démarche vise à une réflexion nationale sur l’avenir des centres-villes. Une de ses propositions phares est la mise en place d’un moratoire d’une année sur l’extension de zones commerciales périphériques...

Les Villes au cœur de l'action

Car l’État a son rôle à jouer… Il a d’ailleurs développé différents dispositifs et débloqué des fonds pour soutenir les villes les plus touchées par la désertification commerciale. Mais les collectivités territoriales notamment les Mairies sont les premières à assurer et chercher des solutions. Elles mettent en place des outils et des actions pour soutenir et préserver leur tissu commercial de proximité, en partenariat avec les Chambres de Commerce et d’Industrie mais aussi les communautés d’agglomération, les associations locales de commerçants. D’ailleurs, ce sont 73 % des français qui considèrent que le Maire et le conseil municipal sont les acteurs légitimes principaux pour la vitalité des centres-villes…

Qui dit bons outils...

La Ville de Montrouge a d’ailleurs été pionnière en la matière : elle a embauché, dès 2000, un manager de commerce, une personne qui agit entre autres pour préserver et dynamiser le commerce de proximité en ville sous l’impulsion de la Municipalité. Des outils mis à disposition des villes existent pour mieux maîtriser le développement économique de leur territoire, comme la mise en place de périmètres de sauvegarde de l’artisanat et du commerce afin de maintenir l’attractivité de leur territoire, et préserver la diversité de leurs commerces. Ce que Montrouge a fait dès 2008. Ce périmètre octroie aussi un droit de préemption (c’est à dire une possibilité d’acheter en priorité) des baux commerciaux aux communes. L’animation commerciale passe aussi par une réflexion plus large concernant l’organisation du stationnement dans une ville, la qualité de son cadre de vie, la mise en valeur de son histoire et de son patrimoine, le développement de modèles d’économie sociale et solidaire, la favorisation de circuits-courts, les offres de qualité…

Proximité digitale ?

Autant d’outils permettant d’attirer les commerces de qualité et les consommateurs d’aujourd’hui auxquels s’ajoutent de nombreuses initiatives locales. À Laval, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Cherbourg, Issoire ou encore Argenteuil, les Municipalités ont mis en place le chèque de ville, parfois financé par les fonds de soutien Covid : un chèque acheté 40 €, permettra aux habitants de consommer pour 60 € voire plus dans les commerces de sa commune. La ville d’Arras a réussi à faire chuter le taux de vacance de ses commerces de 17 % à 7 % en embellissant sa ville, en rénovant le parcours client, en facilitant l’accès au Centre-Ville par des navettes électriques gratuites et en accompagnant chaque porteur de projet… Plusieurs communes accompagnent aussi les commerces de proximité dans leur diversification digitale : à Aix-en-Provence, Melun ou encore au Pays de Brocéliande ; des plateformes en ligne ont été développées permettant de commander de façon mutualisée et se faire livrer des produits vendus dans les commerces locaux. La ville de Saint-Nazaire a mis en place un service de conseil aux commerçants de proximité pour favoriser leur développement digital. À chaque territoire, ses problèmes et ses solutions. À Montrouge, la dynamique d’attractivité commerciale a été enclenchée très tôt…

Le saviez-vous ?

Le 30 juin dernier, une convention de partenariat a été approuvée en Conseil municipal avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat afin de mettre en place une charte « Qualité Confiance » à Montrouge. Celle-ci permettra aux artisans, qui acceptent d’être accompagnés par des experts de la chambre des métiers, de progresser dans leur activité et d’être peut-être labellisés « Qualité confiance ». Challenge !

Commerces de proximité

Un petit air de village

Il suffit de se balader avenue de la République, avenue Henri Ginoux, place Jean Jaurès - pour ne citer qu’elles et constater le côté « petit village » de Montrouge… C’est en effet ce qui frappe en premier quand on découvre notre ville pour la première fois. Et ce que l’on aime dans un village, c’est bien le fait de pouvoir s’y balader tranquillement, de pouvoir y faire ses courses ou d’y déjeuner dans un cadre agréable et sans avoir à en sortir !

Eh oui, à Montrouge, ce sont près de 75 % des habitants qui font leurs courses dans les commerces de proximité (source : sondage PotLoq, 2018). Il faut dire qu’il y a de quoi faire… « Petites enseignes commerciales, commerces de bouche aux produits de qualité et artisanaux, cafés, restaurants, parfois tenus par des chefs issus de grandes maisons, boutiques de décoration et de prêt-à-porter, librairies et magasins spécialisés… Ce sont environ 760 commerçants qui sont installés dans les six quartiers de la ville. Et nous en sommes fiers ! », se félicite le Maire, Étienne Lengereau.

De la volonté !

Vous l’avez peut-être remarqué mais à Montrouge le taux de vacance commerciale n’est que de 4 % (contre 10 % au niveau national) ! Ce tissu commercial riche et varié n’est cependant pas le fruit du hasard : il s’est développé depuis une quinzaine d’années à Montrouge, grâce à une politique très volontariste de la Municipalité et l’engagement fort des commerçants pour contrer l’impact des grandes surfaces commerciales alentours.

« Notre objectif aujourd’hui, c’est de maintenir le tissu commercial en place avenue de la République, mais aussi de développer celui de tous les quartiers de Montrouge, comme nous l’avons fait par exemple place Jean Jaurès où nous avons recréé un vrai pôle commercial avec une boulangerie, une pharmacie, un fromager, un boulanger, un boucher… Et nous allons pour cela profiter entre autres des nouveaux projets d’aménagements de la ville pour développer le commerce dans des lieux qui en sont dépourvus notamment quartier Est », explique Patrice Carré, Maire-adjoint aux Commerces, à l’Artisanat et aux accueils de Tourisme. Alors comment la ville agit-elle ?

Un commerce bien managé...

Il faut d’abord savoir que Montrouge est l’une des premières villes en France à avoir recruté un manager du commerce en 2000, ce qui a ensuite inspiré de nombreuses villes des Hauts-de-Seine entre autres. « Le rôle du manager de ville est d’accueillir et d’accompagner les porteurs de projets commerciaux, d’aller chercher de nouveaux commerçants, ceux dont les Montrougiens ont besoin mais aussi parfois de dissuader les commerçants dont l’activité n’est pas autorisée par le Plan Local d’Urbanisme… Nous dialoguons aussi avec les promoteurs et lançons des appels à projets pour la commercialisation des locaux dans la ville comme dernièrement pour le restaurateur du CAM… », détaille Emmanuel Le Bassard, le manager du commerce de Montrouge. Sous l’impulsion de la Municipalité, ce dernier a un rôle clef dans le développement du tissu commercial de la ville, il est pour cela en lien constant avec les promoteurs, les bailleurs sociaux, les comités de quartier.

Qu'il pleuve, qu'il vente...

Dans le cadre des grands projets de réaménagement impactant les commerçants, le manager de ville est là aussi pour faire remonter leurs doléances et rendre possible la poursuite d’une activité commerciale viable en période de travaux. Il est aussi là en cas de coup dur. « Pendant la pandémie, sur demande de Monsieur le Maire et de Monsieur Carré, nous avons recensé les magasins ouverts ou pas, autorisé les livraisons gratuites – notamment pour les commerçants du marché, nous avons créé des points relais pour faire du click’n’collect… Nous avons aussi distribué à chaque commerçant, des kits de gel hydrolacoolique et des masques », poursuit-il. Montrouge fait d’ailleurs partie des villes en Île-de-France dont les commerçants ont reçu le plus d’aide pendant la crise sanitaire, grâce à l’implication du Service Commerce.

Bien outillés...

La Ville s’est aussi dotée de nombreux outils juridiques dans le but de préserver et développer son tissu commercial. En 2008, elle a mis en place un périmètre de sauvegarde de l’artisanat et du commerce autour de son centre-ville, avenue de la République, et sur plusieurs autres axes majeurs de son territoire dont la rue Théophile Gautier. Voté en conseil municipal, l’établissement de ce périmètre impose à chaque vendeur d’un commerce d’en informer la Mairie. Cette dernière s’octroie alors la possibilité de préempter dans ce périmètre les locaux en vente pour s’en rendre propriétaire et ainsi maîtriser le développement commercial du territoire. Une bourse aux locaux commerciaux a d’ailleurs été mise en place en ligne sur le site de la ville. Les porteurs de projets peuvent y postuler, tandis que la Mairie sélectionne les candidatures opportunes pour la ville. C’est ainsi par exemple, que deux enseignes de qualité, le salon de thé Kreme et la boucherie charcuterie Michaut, ont pu respectivement s’implanter place Émile Cresp et avenue de la République ! Et en ce moment, la Mairie est à la recherche d’un restaurateur de qualité pour le Cercle Athlétique de Montrouge.

Une politique d'achat de rez-de-chaussé

Pour compléter ce dispositif, la Ville de Montrouge achète des rez-de-chaussée d’immeubles neufs publics et privés par le biais de la Semarmont (Société d’Économie Mixte d’Animation et de Redynamisation de Montrouge), aujourd’hui présidée par Pat r i ce Carré, Maire-adjoint. La Sémarmont, créée en 1996, a diversifié ses activités à partir de 2003 afin de développer le commerce à Montrouge en faisant l’acquisition de 10 locaux commerciaux en pieds d’immeubles, entre 2004 et 2020. En 2020, elle a racheté 60 locaux commerciaux au bailleur Montrouge Habitat, avec pour objectif d’y implanter des commerces de bouche et d’équipement de la personne et de la maison.

Un réseau bien ancré !

C’est aussi tout un réseau et un véritable travail de concertation que la Municipalité mène constamment. Un comité du commerce est organisé chaque trimestre. Animé par le Maire-adjoint Patrice Carré, ce comité permet d’organiser avec l’ensemble des acteurs locaux du secteur des évènements pour l’animation et la dynamisation du commerce de proximité. Il est aussi l’occasion pour les commerçants de faire le point sur l’actualité, les opérations d’animation commerciale à venir, le bilan des cellules commerciales vacantes. Ce comité est d’ailleurs organisé main dans la main avec l’association Montrouge Commerces qui est le partenaire privilégié de la ville et acteur essentiel de la dynamisation commerciale de la ville. « Nous avons aujourd’hui 96 commerçants montrougiens adhérents dans tous les secteurs d’activité, mais nous aimerions en avoir encore davantage. Nous souhaitons nous enrichir de toutes les forces vives de la commune et leur apporter notre expertise et notre soutien ! », explique Anne Charlotte Grüner, présidente de Montrouge Commerces. En partenariat avec la Ville, l’association a créé notamment un annuaire des commerces de proximité, elle organise aussi chaque automne une fête du commerce et participe à divers animations de la ville comme les fêtes de Noël, la fête des mères, le Téléthon, Inspirations végétales... « En 2021 et 2022, la Ville a distribué des chèques seniors, qui permettaient aux + de 60 ans d’acheter pour 50 € de produits chez les commerçants adhérents, ça été un vrai coup de pouce pour les commerçants mais aussi pour la notoriété de l’association », poursuit Anne Charlotte Grüner. Dernièrement, l’association a concouru à la redynamisation commerciale du Marché de la Marne en organisant les Dimanches de la Marne qui ont attiré plus de 4 500 personnes depuis septembre 2021 !

Une charte pour une ville belle

La vie d’un centre-Ville, c’est une question d’animation mais aussi de cadre de vie. On vient y faire ses courses, si c’est agréable et beau. Il ne suffit pas développer son tissu commercial, il faut aussi qu’il ait une certaine cohérence qualitative mais aussi… esthétique. Pour cela, la Municipalité a mis en place une charte pour une esthétique urbaine, à l’attention des commerçants et des artisans de Montrouge, rédigée en collaboration avec l’association Montrouge Commerces et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Hauts-de- Seine (CAUE 92). « L’objectif de cette charte est double : il s’agit de renforcer l’identité visuelle de notre ville en harmonisant les pratiques en matière de devantures, enseignes et mobiliers. Il s’agit aussi de contribuer à renforcer l’attractivité des commerces », explique Patrice Carré. Ainsi chaque commerçant s’installant à Montrouge se doit de respecter cette charte esthétique et peut même bénéficier d’une formation et d’une aide financière pour cela. Une dizaine de commerces ont ainsi été accompagnés financièrement entre 2018 et 2022 (voir pages suivantes) pour l’embellissement de leur devanture. Et il suffit de se balader dans Montrouge pour en découvrir les belles vitrines. Lesquelles ? Peut-être celles de l’Épicerie et du Bonheur, avenue de la République, de Vert Sauge rue Gabriel Péri ou bien celles de Chez Hugo (hôtel) et sa petite dernière Chez Huguette rue Louis Rolland ! Que de jolis noms aussi à Montrouge !

Panorama Montrougien

On insuffle toute une dynamique !

Dans chaque quartier de la ville, la Municipalité a l’ambition de tout mettre en oeuvre pour développer, dynamiser et diversifier l’offre commerciale. Pour certains quartiers le travail est plus complexe, mais la ville avance pas à pas. Et ça se voit. Tour d’horizon de quelques réalisations !

1. De « beaux » préemptés

Vous avez peut-être déjà goûté le « gyros » de l’Épire, le nouveau traiteur grec, installé à l’angle de l’avenue de la République et de la rue Candas. Et bien sachez qu’auparavant, une maison de la presse se trouvait à cet endroit et peinait à trouver son modèle économique. Aussi la ville a décidé de préempter les murs et de racheter le bail commercial de ce local. Une étude auprès des Montrougiens réalisée par l’institut Potloc, spécialisé dans l’étude des consommateurs, avait permis d’établir la pertinence d’y développer un commerce de bouche. Georges Dinos, le créateur de l’Épire, y propose un ensemble de mets typiquement grecs ; qu’il sert aussi d’autre part dans son restaurant rue Daguerre à Paris. D’autres « belles » réalisations suite à la préemptions des locaux commerciaux par la ville avec le concours de la Semarmont :

  • Le magasin RRunning, 71 avenue de la République
  • Deux futurs commerces de bouche au 86 rue Verdier : une fromagerie la Ferme de Montrouge et La Boucherie du terroir avec le concours de la Semarmont.

2. Ondes innovantes

On le sait, les Montrougiens aiment leur ville et ne tarissent pas de bonnes idées pour l’animer et l’embellir. C’est aussi le cas de ses commerçants. Du côté des Portes de Montrouge par exemple, le Comité de quartier, et en particulier sa commission « Développement et dynamisation du commerce », a planché sur plusieurs propositions qu’elles soumettra dès la rentrée à l’élu au Commerce, Patrice Carré. Dans sa boîte à idées, figurent la création d’un « food court » éphémère au Jardin Toscan, celle d’un annuaire interactif de tous les commerçants de la ville et enfin… L’organisation de visites guidées autour du patrimoine et de l’histoire des quartiers, qui invite à s’y rendre et les découvrir et pourquoi pas, y déjeuner !

3. Oh les jolies devantures !

Ils sont une dizaine à Montrouge aujourd’hui à avoir bénéficié de l’aide financière de la Mairie pour la rénovation de leur pas-de-porte et de leur vitrine afin de répondre aux exigences de la Charte pour une esthétique urbaine à Montrouge ! Parmi eux, l’imprimerie Les Perroquets, le studio de graphisme Chouette Fluo, l’hôtel Chez Hugo et son restaurant attenant, chez Huguette ; la librairie Matière Grise… Une formation a aussi été dispensée en mars.

4. Quartier est, donnez bientôt votre avis !

Une nouvelle dynamique commerciale se profile autour du square Jean Moulin ! Une consultation réalisée en mars 2021 auprès des Montrougiens a permis d’identifier qu’il y manquait des commerces : une boulangerie mais peut-être aussi plus largement tout un pôle commercial. Aujourd’hui la Mairie travaille sur le sujet et vous demandera votre avis très prochainement.

5. Des marchés de plus en plus « quali »

Faites un saut du côté du marché Jules Ferry un samedi matin à la rentrée, vous découvrirez peut-être qu’il s’est bien étoffé, et comme toujours avec des commerces de qualité ! Ce marché comme les deux autres est géré par un délégataire de service public (ESG), chargé par la Mairie de les faire vivre et de les étoffer. Cette année, un second boulanger s’est installé. Il propose des pains spéciaux et des pâtisseries renommées (comme le Flanc Savarin…). Un étal d’olives et de fruits secs de qualité vous y attend aussi. Le traiteur libanais Le Levant, situé 1 place Jules Ferry y tient aussi désormais un stand les samedis matin. Et pour répondre aux besoins exprimés par des usagers du marché, un food truck de crêpes et boissons va ouvrir en septembre. Allez venez boire un petit café !

6. Le CAM cherche son restaurateur

Vous connaissez le Cercle Athlétique de Montrouge ? Vous avez un super projet gastronomique à réaliser ? Et bien sachez qu’en ce moment le CAM est en quête d’un nouveau porteur de projet pour son restaurant d’une superficie de 325 m². Deux étages, un bar restaurant, une cuisine rénovée, plusieurs terrasses... Vous voulez plus de détail ? Découvrez-les sur la bourse aux locaux mise en place par la Mairie sur son site 92120.fr et candidatez avant le 14 octobre !