Plongée au cœur de l'arboretum Schuman
Découvrez ici quelques-unes des nouvelles recrues au gré des aires créées dans le parc !
Vous aimez les arbres ? Eh bien nous aussi ! Et ce sont 127 arbres qui vont y être plantés dans le but de compléter la palette arborée historique et déjà très remarquable du parc. C’est tout un arboretum durable qui prendra place dès l’automne dans le square Schuman agrandi.
1. Rue Gabriel Péri

Dans le prolongement des plantations faites au square Schuman, et dans le but de créer une continuité verte dans la ville, notamment entre le square et le quartier Péri-Ginoux-Gautier, 18 arbres seront plantés le long de la rue Gabriel Péri : cinq frênes à feuilles étroites, huit frênes rouges et cinq aulnes de Spaeth. Ils seront d'une belle hauteur dès la plantation de façon à créer assez rapidement de l'ombrage. Ce sont des variétés à tronc haut, courantes en alignement de bord de rue, adaptables au changement climatique. Ces arbres peuvent atteindre 20 à 25 mètres de haut.
2. Place des grands ormes de Sibérie
Nous sommes ici, au niveau des 47-49 avenue de la République… Les anciens bâtiments, aujourd’hui démolis à cet endroit, seront remplacés par une place-parc, ouverte sur la ville. Une nouvelle porte d’entrée du parc et comme son prolongement vers l’avenue. Objectif : créer un espace de rencontre, de pique-nique et de pause, entre ville et parc, frais et ombragé.
On y trouvera...
Des Zelkovas Serratas

Ces ormes de Sibérie, à feuilles pointues et dentelées, vertes en avril, se colorent d'un jaune orangé en novembre. Très résistants en sol urbain, leur feuillage offre un bel abri pour les oiseaux nicheurs et les petits mammifères. Leur floraison est très discrète en climat tempéré européen. Les Zelkovas remplacent les marronniers prévus dans le projet initial. Ces derniers sont actuellement touchés dans de nombreuses pépinières en Europe par une maladie qui les fragilise.
Le fameux chêne vert

Originaire de régions méditerranéennes, le chêne vert (Quercus ilex) peut vivre plusieurs centaines d’années et devenir haut de près de 25 mètres. Son feuillage est coriace et persistant, et ses fruits (fructification tous les deux ans) sont une nourriture appréciée des petits mammifères et des oiseaux comme le geai des chênes ou encore le pigeon ramier. Son tronc, cabossé avec le temps, offre des niches naturelles pour les oiseaux, les lézards et les insectes saproxyliques et phytophages, qui sont eux-mêmes des proies pour les oiseaux.
Le Sophora japonica

Avec son port majestueux et ses feuilles composées délicates offrant une ombre légère, le Sophora japonica est un arbre ornemental dont la longévité peut atteindre 200 ans. Malgré sa délicatesse apparente, c’est un arbre très résistant à la pollution urbaine, à la chaleur et aux sols arides. Sa floraison estivale est très recherchée par les insectes pollinisateurs dans une période plutôt creuse en floraison. Enfin, sa canopée à maturité offre un refuge et un nichoir naturel pour les moineaux, les mésanges et les étourneaux.
3. Le sous-bois des curiosités
Situé le long de l'église Saint-Jacques-le-Majeur, le sous-bois des curiosités viendra sublimer la palette arborée existante à cet endroit, marquée notamment par la présence de deux grands marronniers.
Érable de Cappadoce

Ici, seront plantés notamment quatre variétés différentes d’érables, chacune présentant des caractéristiques esthétiques remarquables. L’érable de Pennsylvanie se distingue par ses feuilles larges en forme de patte d’oie et son écorce striée dite « à peau de serpent » très décorative comme celle de l’érable de David. Le feuillage de l’érable de Cappadoce se colore d’un jaune éclatant jusqu'au rouge à l’automne. Enfin, l’érable à écorce de papier, comme son nom le suggère, se remarque par son écorce de couleur canelle à cuivre roux toute l’année, et qui se desquame en fines bandelettes
Le chêne myrsinifolia

Parmi les espèces rares du sous-bois...
Originaire du Mexique. Cet arbre cossu a un feuillage persistant toute l’année. Le Quercus myrsinifolia représente un intérêt écologique majeur, en participant activement à la structuration des sols. Son feuillage coriace et persistant contribue à la préservation de l'humidité des sols. Par une symbiose mycorhizienne efficace, il favorise la transformation des nutriments.
L'Aralia du Japon et le Tetrapanax papyrifer (arbre à papier de Chine)

Parmi les arbustes plantés...
Ils ont des particularités communes : ils sont pourvus de feuilles palmées à plusieurs lobes. Ils apportent une touche exotique et graphique dans les jardins et se démarquent aussi par une floraison tardive à l'automne.
L’hydrangea aspera vilosa

C'est un arbuste mellifère à grande feuilles douces et velues. Ses fleurs sont bleu lavande pour certaines, roses pales pour d’autres. Son grand feuillage sert de cachette aux araignées et petits coléoptères.
Le troène

Très mellifère, sa floraison blanche et parfumée en juin et juillet attire papillons et abeilles tandis que ses fruits, des baies, sont appréciées par les merles et les grives.
4. Le passage Japonais
Dans ce passage existant, l’esprit japonisant va perdurer. Plusieurs magnifiques magnolias s’y déploient et de nouveaux arbres seront plantés.
Le passage sera aussi agrémenté de deux nouvelles variétés d’érables – l’érable plane est tout aussi robuste qu'ornemental. Son feuillage dense procure une ombre persistante et tolère très bien la pollution urbaine.
L’érable de Shirasawa est assez spectaculaire. Cette espèce japonaise, originaire de l’île de Honshu, se pare de petites fleurs rouges pourpres, groupées en corymbes dressés au printemps (avril-mai) ; à l’automne, son feuillage prend le relais en devenant or.
On y trouvera aussi un cerisier du Tibet (prunus serrula) à écorce acajou s’exfoliant en fines bandes claires. C’est un arbre quatre saisons. Au printemps, la floraison est légère et élégante, l’été, un feuillage fin et lumineux prend le relais. Il se colore de jaune à l’automne. Et l’hiver, on découvre son écorce acajou spectaculaire.
5. La vallée des fleurs
La vallée des fleurs va s’étaler au coeur du parc. Elle sera foisonnante d’une grande variété de fleurs en strate basse et aussi… arbustives tout au long de l’année.

Ce sont notamment plusieurs magnolias aux floraisons variées et spectaculaires qui seront intégrés. Le magnolia stellata, originaire du Japon, est pourvu de nombreuses fleurs étoilées blanches ou rosées, très mellifères. Le magnolia de Soulanges présente des fleurs en forme de coupe dès le début du printemps. Le magnolia tulipe noire arbore, en marsavril, de très grandes fleurs (15 cm de haut) en forme de tulipes fermées, couleur pourpre foncée à rouge bordeaux, presque noire au stade jeune.
6. La clairière enchantée
Au fond du parc, se déploiera une toute nouvelle aire de jeux, telle une clairière dans un sous-bois. Autour, une large palette d'arbres et d'arbustes de tailles variées sera déployée. Chêne à feuille de saule, ostrya à feuilles de charme, mélèze doré, acacia de Deane et hêtre de l'Antarctique rejoindront eucalyptus et Ginkgo biloba déjà présents sur les lieux.
Ostrya

L’ostrya à feuille de charme a une bonne résistance à la pollution urbaine et à la sécheresse estivale. Ses fleurs, bien que discrètes, nourrissent des insectes pollinisateurs au printemps. Les fruits et rameaux offrent refuge et nourriture aux oiseaux granivores et insectivores.
Mélèze doré

Le mélèze doré, ou mélèze du Japon, est un conifère remarquable par son feuillage doré flamboyant l’hiver. Ses cônes fournissent des graines consommées par des oiseaux granivores tels que les mésanges, les sittelles et les pics.
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