Albin de la Simone

Entre musique et dessin, Albin de la Simone compose un concert à l’atmosphère intimiste. Une invitation inédite à s’immerger dans son univers et à apprécier toute sa poésie.

Il murmure plus qu’il ne crie. Il suggère plus qu’il n’assène. Albin de la Simone compose des chansons comme d’autres griffonnent dans un carnet intime, avec délicatesse, pudeur et une étrange lumière douce. C’est un artiste qui n’aime pas les cases. Compositeur pour les plus grands (Alain Souchon, Vanessa Paradis, Miossec), arrangeur recherché et musicien de studio, il trace depuis des années un chemin discret, mais profondément singulier dans le paysage de la chanson française.

Dans son nouveau concert-spectacle, le musicien vous ouvre en grand les portes de son univers : un monde de demi-teintes, de souvenirs qui flottent, d’amours esquissées. Avec Toi là-bas, son nouvel album, il revisite ses propres chansons mais aussi celles des autres –Johnny Hallyday, Françoise Hardy – dans une version épurée, presque nue. Un geste artistique à fleur de peau, où la fragilité devient force, et la mélancolie, matière première.

Et ce n’est pas tout : entre deux chansons, Albin projette ses dessins. Des croquis, griffonnés au fil des années, comme autant d’échos visuels à sa musique. Des instantanés d’âme, projetés en direct, qui dialoguent avec ses mélodies et enveloppent la scène d’une poésie flottante.

Un concert ? Mieux : un moment suspendu. À vivre comme on ouvre un journal secret.