69ème Salon de Montrouge

Art contemporain
Du 13 février 2026 au 01 mars 2026

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Entrée libre.

Tout public.

En savoir plus.

Beffroi

2 place Emile Cresp
92120 MONTROUGE

Comment s'y rendre ?

Le rendez-vous incontournable de l’art contemporain

Telle est la vision d’Andrea Ponsini, directeur artistique de ce salon annuel d’art contemporain offert aux nouveaux talents. À l’oeuvre pour l’édition 2026, il en dévoile les coulisses.

Tendances 2026

Pas de thème imposé, les artistes proposent leurs oeuvres en toute liberté. « Je compare le Salon à un sismographe des événements qui alertent le monde. Et ses jeunes artistes, à des antennes qui perçoivent le futur, présente Andrea Ponsini, directeur artistique du Salon. Ils s’inspirent des secousses de la vie pour anticiper l’après et créer. Mais leur relation au réel et leur sensibilité transcendent l’existant en quelque chose d’esthétique, de poétique. »

Critères de choix

Sur les 2 040 candidatures reçues pour la 69e édition, le jury n’en retient, comme toujours, que quarante. Andrea Ponsini et sa coordinatrice artistique Marion Malissen proposent leurs 300 favorites au comité de sélection, composé de huit professionnels de l’art. « On regarde la qualité, l’originalité, la présentation. Parfois on est fasciné par la forme. Ou le talent d’un artiste encore inconnu nous saute aux yeux ». S’ils ne voient bien qu’avec leur coeur, les jurés observent les créations avec leurs yeux et leur tête. Sans a priori. Les prétendants au Salon sortent en majorité d’écoles d’art mais de nombreux sont autodidactes. Nul besoin d’être issu du sérail, chacun a ses chances. « Notre rêve : découvrir en 2026 des artistes qui, par leurs créations, seront toujours là en 2050. »

Nourrir la rencontre

S’ils obtiennent chacun mille euros, les talents gagnent bien plus encore : le soutien des huit commissaires. Chaque professionnel suit cinq artistes de près. Discussions, visites d’ateliers, publication de textes sur le travail de leurs protégés participent de cet accompagnement et nourrissent la rencontre. « Notre collaboration avec eux passe aussi par des aides à la production et la mise à disposition du savoir-faire du Salon et de la Ville de Montrouge. » Un engagement fort auprès de ces artistes émergents. « Avec gentillesse, précise Andrea Ponsini, c’est un mot que j’aime beaucoup, car le Salon, c’est d’abord de la relation à l’autre. »

Visiteurs impliqués

« L’événement n’est pas conçu pour être statique. Le public ne subit pas, il se sent impliqué, il y a des oeuvres participatives », s’enthousiasme Andrea Ponsini. Une énergie entre artistes, créations et visiteurs. Par essence, la primeur des productions à découvrir offrira une expérience nouvelle aux amateurs d’art. « Mais une création ou une performance peut se déclencher le dernier jour, en restitution d’échanges avec d’autres artistes ou des habitants. C’est super intéressant ».

Montrouge résonne

La force de ce Salon, c’est de s’adapter aux changements de la société, de la culture et de l’expérience artistique. La notion d’oeuvre d’art se redéfinit en permanence. Depuis 1955, Montrouge accueille ce Salon et accompagne sa transformation pour le faire résonner dans le monde de l’art contemporain. « On a vu de tout petits projets grandir et partir dans des grandes villes », se souvient Andrea Ponsini. « Le Salon cherche des réponses pour aider les artistes à avancer dans leur travail en les associant au plus grand nombre possible de professionnels. » Andrea Ponsini voit déjà grand pour le 70e !

Des expositions et des rencontres hors-les-murs

Le coeur du Salon de Montrouge prend place au Beffroi mais l’art contemporain traverse les murs, chaque année, grâce à des installations d’oeuvres dans la ville. Les habitants et le public les découvrent dans des lieux dédiés à la culture : la Médiathèque, l’Espace Colucci ou la galerie d’art-restaurant Les Jardiniers. La Ville de Montrouge nourrit l’ambition d’investir de nouveaux espaces pour créer davantage de synergies entre l’art émergent du présent et du futur, et la population.

Et après, quelle carrière pour les artistes ?

Décrocher une place au Salon de Montrouge n’est pas une fin en soi. On y récompense une oeuvre, on y découvre un artiste, un univers. Des partenaires spécialisés dans les rencontres entre artistes et professionnels impliquent leurs réseaux. La relation et les opportunités se créent. Les contacts se nouent, le mouvement s’enclenche, les collaborations s’amorcent. Ces expériences vont ouvrir des portes, booster des carrières. À l’instar de Julien Salaud, Théo Mercier, Tatiana Wolska, Giulia Andreani ou encore Dorian Cohen, tous révélés par le Salon qu’ils identifient tel un déclic dans leur vie d’artiste. Depuis, ils ont vu leur carrière décoller et s’envoler vers d’autres ailleurs.

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