Concert de l'orchestre symphonique du Campus d'Orsay dans le cadre du Téléthon

L’orchestre symphonique du campus d’Orsay revient au Beffroi, le dimanche 30 novembre, pour son concert annuel au profit du Téléthon. Sa direction est assurée par Martin Barral, chef passionné, qui mêle exigence artistique et engagement citoyen.

Pourquoi ce concert pour le Téléthon est-il si important pour vous ?

Cela fait 25 ans que nous venons à Montrouge. C’est devenu un rendez-vous très attendu. Ce concert a du sens : il unit la musique et la solidarité. Beaucoup viennent pour soutenir le Téléthon et découvrent la musique classique par la même occasion.

Justement, quel est le rôle de la musique classique dans un événement comme celui-ci ?

Elle touche les émotions, elle rassemble. Ce concert montre que la musique peut dépasser les barrières sociales ou culturelles. Elle devient un acte citoyen.

Comment avez-vous conçu le programme de cette édition ?

Il fallait trouver un équilibre entre exigence artistique, accessibilité et diversité. Le public de Montrouge est très varié. Nous jouerons des extraits du Casse-Noisette de Tchaïkovski pour la touche festive, le Concerto pour violon n°2 de Mendelssohn et la 1ère Symphonie de Beethoven. Un programme pensé pour émouvoir, émerveiller… sans exclure.

Quel a été le principal défi de ce nouveau concert ?

Trouver un soliste d’exception. Cette année, nous avons la chance de jouer avec Jean- Marc Phillips-Varjabédian, professeur au Conservatoire de Paris. Le niveau des solistes est crucial, surtout lorsqu’on travaille avec un orchestre amateur… dans le bon sens du terme : amateur au sens de « celui qui aime ».

Une œuvre de ce prochain concert vous tient-elle particulièrement à cœur ?

Le Concerto de Mendelssohn. Je l’ai connu enfant et dirigé plusieurs fois. C’est une oeuvre magnifique, qui me touche personnellement. Et ce sera aussi ma première fois avec la 1ère Symphonie de Beethoven.

Un souvenir marquant lié au Téléthon ?

Le tout premier concert, un peu improvisé, qui aurait pu ne jamais avoir lieu… On devait jouer à Bourg-la-Reine, mais le directeur du conservatoire a fermé le piano à clé ! Finalement, le Téléthon de Montrouge nous a accueillis. Depuis, la relation avec la ville est formidable.