Discours du Maire pour l'hommage à Maurice Arnoux à l'occasion des 85 ans de sa disparition
Découvrez le discours prononcé par le Maire, Etienne LENGEREAU le vendredi 6 juin 2025.
Mesdames, Messieurs,
Chère famille de Maurice Arnoux,
Mesdames et Messieurs les élus,
Madame la Maire-adjointe de Chamarande, Isabelle Baète (prononciation : ba-ête),
Colonel Cornetto (à confirmer),
Capitaine Richard Duclos,
Chers amis,
Chers Montrougiens,
Nous sommes réunis aujourd’hui, 85 ans après sa disparition, pour honorer la mémoire de Maurice Arnoux.
Héros de l’aviation française, mort pour la France durant la Seconde Guerre mondiale, cette cérémonie se déroulera en présence de Madame Marie-Thérèse Arnoux, sa fille, de Madame Marie-Hélène Dupecher Arnoux, sa petite-fille, et de Monsieur Charly Hamelle, cousin de Mme Dupecher et membre de la société d’histoire du groupe Renault.
Nous souhaitons lui rendre cet hommage aujourd’hui au cimetière de Montrouge, là où il repose, dans cette sépulture remarquable devant laquelle nous nous tenons, au cœur de la ville qu’il n’a jamais vraiment quittée.
Maurice Arnoux, c’est d’abord un destin profondément montrougien :
Né ici, il a d’abord vécu avec ses parents au 5 rue Delerue.
Il s’est installé avec son épouse dans un appartement rue François Ory avant de déménager au 24 avenue de la République suite à l’arrivé de ses deux filles, Marie-Thérèse et Marguerite-Marie.
Incarnant cette génération d’inventeurs, d’industriels, de bâtisseurs, il fonde, au début des années 1920, toujours à Montrouge, l’entreprise Arnoux & Mauny avec Robert Mauny, une usine de scies à métaux au 55 boulevard Romain Rolland qu’il dirigera durant deux décennies.
Mais c’est aussi un homme de courage et d’engagement :
Aviateur passionné, il fréquente Louis Blériot et Henri Farman, et s’illustre dans les cieux lors des conflits, en tant que pilote de chasse durant la Première Guerre Mondiale. Il sera élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1919.
Dans les années 1930, il bat de nombreux records d’altitude et de vitesse.
Dès les premières heures de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint de nouveau l’armée de l’air.
Il donne sa vie pour la France le 6 juin 1940, quand son avion s’écrase dans un champ de blé à Angivilliers (Oise) à l’issue d’une bataille acharnée contre sept avions ennemis.
Son engagement dépasse les frontières de Montrouge puisqu’il succède à son père, Eugène Arnoux et devient Maire de la ville de Chamarande, de 1937 à 1940, ville à proximité de laquelle il y a plusieurs terrains d’aviation.
Madame Baète, Maire-adjointe de Chamarande, est avec nous aujourd’hui pour signifier le lien avec cette commune de l’Essonne.
Il fut un élu de proximité, un homme d’action, un homme de devoir.
Aujourd’hui, à Montrouge, le nom de Maurice Arnoux est partout :
Une rue, une école, un square, un stade et un gymnase portent son nom.
Autant de lieux de vie où son souvenir continue d’inspirer les montrougiens et de vivre dans nos mémoires.
C’est la preuve que notre ville ne l’a jamais oublié.
À travers lui, c’est la mémoire de tous les héros de la Nation que nous saluons.
Ceux qui, comme lui, ont placé l’intérêt collectif au-dessus de tout.
Ceux qui ont offert leur vie pour la liberté.
A présent, nous allons écouter sa fille Madame Marie-Thérèse Arnoux qui va nous lire un poème qu’elle a écrit à la mémoire de son père extrait de son recueil « Mémoire de vivre », puis sa petite-fille Madame Marie-Hélène Dupecher Arnoux nous donnera lecture d’un poème intitulé « Requiem ».
Dernières actualités
-
Catégorie : Commémoration
-
Catégorie : Culture
-
Catégorie : Cadre de vie