Gabi Hartmann

On ne sait pas forcément très clairement où la voix de Gabi Hartmann nous transporte : un club de jazz en sous-sol, une plage tropicale au crépuscule, une terrasse dans une pente de Lisbonne, le fond d’une brasserie parisienne par une nuit d’hiver

On ferme les yeux et passe l’ombre d’une légende du jazz, d’une diva de la bossa nova, d’une grande dame en noir de la chanson française ou portugaise, quelque part au carrefour du chic exquis et de la mélancolie vertigineuse, de la douceur consolante et du spleen partagé. Ses influences fusent et enrichissent son écriture musicale, de Billie Holiday à Amy Winehouse, en passant par Lhasa de Sela, Abdoulaye Kouyaté, Henri Salvador, Sinatra ou Nat King Cole.

Certains l’ont déjà entendue lorsqu’elle faisait la première partie de Jamie Cullum ou Mélody Gardot, ou lors de ses passages au mythique club de jazz le Duc des Lombards à Paris.
Aujourd’hui, c’est au public montrougien d’assister à la naissance d’une étoile du jazz avec les morceaux de son premier album sorti le 13 janvier 2023 (chez Sony Masterworks) et produit avec Jesse Harris. Gabi Hartmann est aussi douée pour se montrer telle qu’en elle-même que pour endosser les habits de la légende.