On en parle en ville

Solidarité avec l'Ukraine

Embaucher c'est sauver !

A Montrouge, on se mobilise pour accueillir et aider les réfugiés ukrainiens forcés de fuir leur pays en guerre. La ville notamment avec son Centre municipal de Santé, son Centre Communal d’Action Sociale ainsi que plusieurs associations ont assuré et mis en place dess actions telles qu’une collecte de denrées non périssables et de produits de première nécessité, des cours de Français langue étrangère à leur attention, des soins... Et ce sont aussi certains commerces montrougiens, en recherche de main d’œuvre, qui se sont mobilisés…C’est le cas de Sophie Derio, responsable du salon de coiffure Défini’tif, 54 avenue Henry Ginoux. En mars, elle a engagé Tetiana D., qui a fui l’Ukraine avec sa fille…Rencontre.

MM – Sophie, qu’est-ce qui vous a poussée à employer Tetiana ?

Ça part d’une conversation avec une cliente dont l’aide-ménagère était ukrainienne. Je cherchais à employer une coiffeuse et je ne trouvais pas. Elle m’expliquait que la sœur de son aide-ménagère était une excellente coiffeuse, mais qu’elle vivait et travaillait …en Ukraine. Puis quelques semaines plus tard, la guerre a éclaté. J’ai demandé à ma cliente si elle avait des nouvelles de Tetiana. C’est là que j’ai su, qu’elle s’est levée un matin sous les bombardements à Kiev et qu’elle s’apprêtait à partir vers l’ouest de l’Europe.

MM – Tetiana, pouvez-vous me dire comment vous vous sentez ici ?

Je vais bien même si c’est très dur d’avoir tout quitté, mes parents ont décidé de rester en Ukraine. Ma fille est avec moi, elle est scolarisée dans un lycée à Anthony et prend des cours de français langue étrangère aussi. Le voyage a été très long pour venir jusqu’ici, nous avons attendu longtemps à la frontière polonaise pour arriver jusque-là. De mon côté, j’ai la chance d’avoir trouvé un CDI dans ma branche grâce à Sophie.

MM. Quelles difficultés rencontre-vous aujourd’hui ?

Tetiana - Sophie m’aide beaucoup dans les démarches administratives par contre nous n’avons pas encore trouvé de logement. Nous vivons pour le moment chez ma sœur et nous sommes trop nombreux dans ce petit appartement…

MM- La barrière de la langue est-elle un handicap au quotidien ?

Sophie Derio – Je ne trouve pas non, nous avons tout un tas d’outils aujourd’hui pour facilement communiquer sans parler la même langue. Nous utilisons google traduction pour la communication quotidienne. Et j’ai fait appel aussi à des traducteurs bénévoles qui m’ont aidée à créer des fiches de vocabulaire autour de la coiffure que j’ai scotchés dans divers endroits du salon afin que Tetiana puisse communiquer avec les clientes. Elle connait très bien son métier donc ça simplifie aussi les choses. Et j’encourage vivement les commerçants qui ne trouvent pas de main d’œuvre qualifiée à faire comme moi ! Beaucoup de réfugiés ukrainiens, sont très qualifiés et cherchent actuellement un emploi.

22 Avril

Hommage aux victime de la déportation

Découvrez en images l’hommage solennel rendu aux victimes et aux héros de la déportation par le Maire et ses adjoints le 22 avril dernier au monument aux morts place du Général Leclerc …

Salon international de la figurine

La passion du mini !

Cette année, le Beffroi accueillait une fois de plus le salon international de la figurine, pour sa 25ème édition ! 32 exposants passionnés de miniatures étaient présents, dont 800 des pièces ont été présentées en concours. Amateurs, professionnels et passionnés se sont retrouvés pour échanger sur cet univers envoûtant.

Portes ouvertes au lycée Jean Monnet

Dans la fabrique des métiers

Les 1er et 2 avril derniers, le lycée professionnel Jean Monnet a ouvert ses portes aux visiteurs ! Elèves et professeurs se sont réunis pour présenter les différentes filières que propose le lycée, dans les métiers du bâtiment, de la logistique et de la gestion administrative.

Espace Colucci

L'art vibrant de Simine Chapon

Art-thérapeute et médiatrice artistique et corporelle, la montrougienne Simine Chapon a aussi développé depuis près de deux ans sa propre créativité, en tant que peintre ! Une voie qu’elle explore désormais au quotidien et qu’elle partage avec tous désormais en s’exposant. Ce sera le cas à l’espace Colucci, du 20 mai au 17 juin prochains où les Montrougiens pourront découvrir ses dernières créations. Rencontrons l’artiste !

Qu’est-ce qui vous a amenée à la peinture ?

Tout a commencé pendant le premier confinement…je suis dans la danse depuis longtemps mais c’est plutôt comme si la peinture était venue à moi. Je n’aurais jamais imaginé peindre jusqu’alors. Je m’y intéressais à la fac, mais jamais je n’avais imaginé prendre le pinceau. Pendant le deuxième confinement, j’étais dans un état curieux, je n’avais plus d’énergie, plus de volonté et je vivais mal l’enfermement, moi qui adore être dans la nature. Alors j’ai eu l’idée d’ouvrir une fenêtre…J’ai cherché des photos de nature, d’animaux sur pinterest et je me suis mise à les peindre. Et c’est vite devenu un rituel, j’ai peint tous les jours.

Le fait d’exposer a ensuite été une évidence ?

Un an et demi s’est écoulé entre le moment où j’ai commencé à peindre et celui où j’ai exposé. Dès que je fais quelque chose, j’ai besoin de le partager, alors j’ai commencé à montrer mes peintures à mon entourage…J’ai eu de bons retours, on me disait que ma peinture était agréable à regarder, qu’elle était vibratoire, intuitive et qu’elle procurait beaucoup de quiétude. En même temps j’écrivais des poèmes, dont j’ai fait un recueil. A ce moment-là, j’ai eu envie d’exposer aussi, ce que j’ai pu faire dans un espace de coworking à Arcueil d’abord. Et comme j’avais assuré un atelier de relaxation créative à l’espace Colucci il y a 5-6 ans, on m’a aussi proposé d’y exposer mon travail…

Quelles sont vos références, vos inspirations ?

Pendant un moment, j’étais plutôt dans une production semi-abstraite et lyrique assez libre. Mais j’en ai ressenti les limites. J’ai continué à faire des recherches : je m’inspire d’images trouvées sur Pinterest. Je suis aussi très inspirée par l’art abstrait de Kandinsky dont j’aime le travail depuis longtemps.

Et que souhaitez-vous véhiculer dans votre art ?

Au départ je ne voulais rien véhiculer …Mais je remarque que ma peinture transmet des choses que je souhaite aussi partager dans mes ateliers en tant qu’art thérapeute. J’espère en fait procurer les mêmes sensations que celles que j’ai pu moi ressentir en peignant : j’ai fait comme mon auto-thérapie, les couleurs m’ont soignées, canalisée. La peinture m’a redonné une bonne direction, elle m’a permis de m’aligner à nouveau avec ce que je suis et d’avoir confiance en moi.

Vous êtes aussi art thérapeute, quels sont vos 5 conseils aux Montrougiens pour aller bien ?

  1. Il faut écouter le chemin du cœur. Quand on sent que quelque chose nous met en joie, c’est la bonne direction que ce soit au niveau personnel, professionnel ou artistique.
  2. Il faut aller vers les personnes qui donnent de la force et de l’énergie
  3. Et comme la vie est courte, il vaut mieux arrêter de perdre son temps à des endroits qui n’ont plus de sens pour nous.
  4. Il faut retrouver ce qui fait sens pour nous, cela peut parfois passer par le fait de renouer de se remémorer ses rêves d’enfance.
  5. Et il ne faut pas avoir peur de la solitude, car c’est là au contraire que l’on se ressource, c’est là qu’on s’accorde du temps pour soi.

We are the Champions

Victoire du CAM !

Le week-end de Pâques a eu un goût de victoire du côté du CAM où les joueurs de hockey-sur-gazon ont été sacré champions d’Europe pour la deuxième année consécutive ! Revivez leur exploit en images !